De nos jours, les entreprises ne recrutent pas de jeunes « trop diplômés », afin de limiter le coût de la main d’œuvre. De ce fait, beaucoup de jeunes se contentent de postes qui ne coïncident pas du tout à leur niveau, y compris dans la fonction publique. Les jeunes trouvent une grande difficulté pour avoir un poste d’emlpoi qui convient à leur niveau, ayant peur de ne pas être embauchés, ne mentionnent pas dans leur CV les diplômes supérieurs au bac+2.
Donc, on peut confirmer que plus de la moitié des jeunes fonctionnaires (âgés de moins de 30 ans) occuperaient des postes qui n’équivalent pas à leur diplôme. Il ne s’agirait pas tant de pessimisme que de craintes dues à la dure réalité économique.
Le même problème se retrouve dans d’autres pays développés :
D’ailleurs, cette crainte n’intéresse pas que les jeunes français. C’est le problème des étudiants américains aussi. Un grand nombre de jeunes américains en fin d’études sont anxieux sur leurs avenirs. Par exemple, lors du deuxième débat présidentiel entre Obama et Romney en 2012, un étudiant interviewé définissait que ses parents et son entourage lui répètent souvent à quel point trouver un emploi après les études sera pénible. En Hexagone, les différents gouvernements ont répété qu’ils se fixaient pour objectif de restaurer la compétitivité des entreprises et d’assurer un climat d’affaires convenable. Pour ce dernier point, quand on sait que du fait de la surévaluation de l’euro, plusieurs d’entreprises ont déserté l’Allemagne pour s’implanter aux Etats-Unis ou ailleurs, l’objectif reste un peu éloigné.
Les jeunes ultra-diplômés sont de plus en plus nombreux à se retrouver au chômage plusieurs années après avoir quitté l’université. Trop qualifiés mais débutants, leur profil ne séduit plus les entreprises. Peut-être afin de limiter le coût ils préfèrent avoir une personne plus expérimenté avec un simple BTS qu’un bac+5 sans aucune expérience !