Les jeunes diplômés sont face à un grand défi: avoir un premier emploi. Ce n’est pas facile pour un jeune diplômé de se faire une place sur le marché de l’emploi, surtout en Europe. Selon une étude diffusée sur le site talentsoft.fr, nous prenons conscience d’un fait majeur en Europe, le chômage des jeunes. Cette dernière accorde malgré cela une nuance à ce chômage, très faible en Allemagne, caractéristique en Espagne (53,8%). Enfin, alors que le taux de chômage des jeunes européens est à 22,8%, la France ne fait pas mieux (23,7%).
À l’obtention d’un diplôme, les jeunes Européens se lancent sur une longue route cultivée de pièges. Arrivés à destination Les difficultés des jeunes diplômés européens face à l’emploi, 68% des diplômés européens décrochent un contrat à durée indéterminée, mais dans la grande majorité des cas ce CDI n’arrive qu’après des mois voire des années de difficultés. Ainsi, en moyenne, les jeunes diplômés prendront 11 semaines avant de trouver un travail, 29 lettres de motivation et 4 entretiens : de quoi avoir l’abandon chez la majorité d’entre eux.
Pour dénicher leur premier emploi, les jeunes diplômés européens se tournent vers les sites carrières (88%), le réseau professionnel LinkedIn (72%) et dont prêt à utiliser un site d’évaluation d’entreprise comme le site Glassdoor (74%). Ces trois usages expliquent une nécessité d’adaptation chez les créateurs d’emploi.
Devant ces difficultés croissantes du premier emploi, plus de 51% des diplômés abandonnent leurs recherches. Fatigués par la gestion des candidatures et les questions non appropriées dans les formulaires, une grande part préfère cesser toute tentative de demande d’embauche.
Un taux d’activité faible, un « sur-chômage » persistant, une proportion élevée de décrocheurs… La situation des jeunes sur le marché du travail s’est globalement dégradée et leur insertion professionnelle est plus compliquée en France et ailleurs en Europe.