La difficulté des étudiants sur-diplômées ne date pas d’hier, il y a 15 ans on parlait déjà du problème des jeunes sur diplômées pour les postes qu’ils occupent. De nos jours encore ce problème persiste en France et l’insertion des jeunes diplômés est toujours en danger et en particulier pour les jeunes diplômés ayant fait de longues études. Les jeunes qui eux font des études courtes ont plus de chance de trouver un emploi.
Mettre en avant sa motivation et son implication dans le milieu professionnel ; Si vos diplômes posent problèmes, montrez-vous motivés et impliqués dans votre travail. Montrez au recruteur que vous avez votre chance et que vous n’êtes pas sur-diplômée pour ce poste mais qualifié pour effectuer les tâches demandées.
Mettre en avant des compétences nettes à des offres d’emploi ; Orientez votre CV et votre discours dans le sens de l’offre à laquelle vous postulez. N’exprimez pas de vos nombreux diplômes si le poste n’en requiert pas tant. Vous pouvez également préciser qu’une partie des connaissances acquises lors de votre cursus vous seront utiles plus tard, mais que pour le moment vous souhaitez avoir de l’expérience dans le domaine qui vous plait le plus. C’est également l’occasion de mettre en avant vos soft skills, ces compétences qui sont trop peu mises en avant sur les CV et qui peuvent être un réel avantage.
Développer son réseau professionnel ; Beaucoup d’annonces ne sont pas forcément diffusées sur des sites d’emploi, mais passent plutôt par le bouche à oreille ou les réseaux fermés. Veillez à bien développer votre réseau professionnel afin que celui-ci puisse vous aider en retour lors de votre recherche d’emploi.
Cibler des entreprises où des candidats avec un profil similaire au vôtre ont été recrutés ; En tentant des entreprises qui ont déjà recruté des profils similaires au vôtre, vous augmenterez vos chances d’avoir un entretien plutôt qu’un refus immédiat. De plus, c’est aussi l’occasion d’user de votre réseau d’anciens étudiants de la même école ou formation.
S’expatrier ; dans certains pays et en fonction des secteurs d’activité, la concurrence est moins forte. Une solution est alors de partir à l’étranger, là où le savoir-faire français y est estimé et demandé.
Une expérience à l’étranger peut être un élément distinctif sur un CV pour se faire recruter par la suite lors d’un retour en France. Et si jamais vous ne rentrez pas en France, cela aussi veut dire que vous avez réussi ailleurs!
Le marché de l’emploi est un marché à concurrence déloyale qui utilise le chômage des jeunes comme variable d’ajustement. La faible création d’emplois pèse sur la demande de travail qui reste constamment plus élevée que l’offre. En conséquence, les candidats plus expérimentés et les plus diplômés entrent ainsi en concurrence avec les moins formés et les nouveaux entrants. Face à cette compétition déséquilibrée, les entreprises favorisent, l’embauche de ceux qui disposent d’un maximum de compétences même si ces dernières dépassent les qualifications requises
Ce qui manque aux jeunes à cette étape de leur vie, c’est la connaissance du marché du travail, du monde des entreprises. Ces jeunes sont en décalage par rapport à ce monde; ce n’est pas du tout comme ils l’avaient imaginé. Ils peuvent être perdus, faire des erreurs dis-qualifiantes lors du premier entretien