En France le recrutement des cadres connait un grand dynamisme avec une augmentation des recrutements de 11% en 2018, pour plus que 73.000 créations nettes, surtout dans le secteur de l’informatique. Cette année, les embauches seront entre 58.790 et 63.260.

« L’année dernière, le secteur de l’emploi cadre a reconnu un grand dynamisme. Les sociétés ont embauché 266 400 cadres, soit une augmentation de 11 % sur un an selon l’Apec dans la dernière édition de son article sur l’emploi cadre en France.

Un récent « record » donc, après une année 2017 déjà actif à +10%. Et les secteurs de l’informatique et télécoms font partie des premiers secteurs qui ont enregistré une hausse du recrutement au cours de l’année précédente (4 embauches sur 10).

De la digitale « dans toutes les parties de l’économie »

Cette disposition est amenée à se continuer cette année, prévoit l’Apec, qui l’explique par « les changements reliées à la  digitalisation de toutes les classes de l’économie. » Plusieurs transformations technologiques tirent pareillement les embauches de profils IT.

Data, cybersécurité ou intelligence artificielle « collaborent amplement à ce phénomène, de même que les activités d’ingénierie soutenues à l’industrie autour de l’usine du futur » accentue l’étude.

La conséquence, c’est un autre bond espéré des embauches de cadres dans l’activité informatique et télécoms. L’Apec table sur un accroissement compris entre +10 et +19%. Les sociétés du secteur pourraient ainsi recruter de 58.790 à 63.260 cadres.

Les cadres de la fonction informatique sont passés de 55.000 à 59.300 recrutements en 2019, ce qui les place loin devant toutes les autres fonctions. En ce qui intéresse les profils d’expérience, le privilège va comme souvent aux cadres de 1 à 10 ans d’expérience.

Les services plébiscitent ainsi plus particulièrement les cadres de moins de 5 ans d’expérience, dont les débutants (moins d’un an). Dans le secteur de l’informatique et des télécoms, les débutants représentaient  27% des embauches en 2019 – contre 18% tous secteurs confondus.

Cette vitalité s’explique donc par la transformation digitale, qui porte le développement économique des sociétés de ce marché. Syntec Numérique évalue à 4,1% la hausse des services et logiciels en 2018 et prévoit une nouvelle augmentation de 3,9% cette année.